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Le jour où je suis tombée amoureuse d'un film

Photo du rédacteur: Camille TrumpfsCamille Trumpfs

Bonjour à tous,

 

En utilisant ce format, j'ai l'intention de mettre en lumière un cinéma unique et souvent négligé : le noir et blanc. Cependant, c'est là que le cinéma a commencé. Aujourd'hui, je veux montrer que le cinéma, qu'il soit coloré ou monochrome, peut être beau et divertissant. Le noir et blanc n'est pas ennuyant et n'est pas destiné à un public spécifique. 

 

Un film de 1930 peut être amusant, en voici la preuve.

 

 New York Miami est un film réalisé par Frank Capra sorti le 23 Février 1934 aux USA (et seulement le 12 Septembre 1934 en France). Le film a remporté quatre Oscars lors de la septième cérémonie. Il est l’un des rares films de l’histoire (avec Vol au dessus d’un nid de coucou et Le silence des agneaux) à avoir obtenu les 5 Oscars principaux à savoir meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleure actrice et meilleur acteur. Le film a même inspiré Friz Freleng, pour la création du personnage de Bugs Bunny (grâce à la scène ou Clarke Gable mange une carotte) ! C'est une comédie romantique qui suit exactement les mêmes normes que les comédies romantiques modernes.

 

On peut dire de ce film qu’il est l’un des principaux fondateurs de la « screwball comedy », c’est-à-dire la comédie loufoque, burlesque adaptée du cinéma muet au cinéma parlant, rien que ça.

 

New-York Miami c’est l’histoire de Ellie (Claudette Colbert), une jeune femme issue d’une famille richissime fuit son père pour rejoindre son bien aimé et éviter un mariage forcé. Jusqu’ici l’histoire ressemble beaucoup aux films d’aujourd’hui (ou plutôt ceux d’aujourd’hui ressemblent grandement). Elle va donc entreprendre un voyage de Miami à New-York et faire la rencontre de Pete (Clarke Gable), un journaliste raté qui voit là l’opportunité de faire la une des journaux.

 

Parmi les points fort du film, on compte selon moi le développement des personnages et le côté « road movie », on rit, on s’attache, on voyage.

Je note plusieurs scènes qui m’ont particulièrement marquées :

-          Le motel avec le mur de Jerricho et le cours de « trempette ». La scène ou Clarke Gable se déshabille - je vous rassure, nous sommes en 1934 et le Code Hays et au cœur du cinéma américain mais j’y reviendrais dans un autre post - avait d’ailleurs fait scandale pour l’époque car on peut voir qu’il ne porte pas de maillot de corps. Au vu du succès du film, les ventes de maillots ont considérablement chutées, ce qui a valu à Columbia d’être poursuivi en justice par de nombreux vendeurs.

-          L’auto stop (la fameuse scène Bugs Bunny). Quand Clarke Gable donne une leçon de stop à Claudette Colbert, il ne faut pas passer à côté !

 

En plus de toutes ces scènes comiques, on peut aussi être témoin d’une vraie romance amis-ennemis bien développée et très attachante.

 

En bref, c'est amusant, frais et simple à regarder. Ce film nous ramène vraiment au classique du genre et nous rappelle que dans comédie romantique, il y a « comédie » ! Et je peux vous assurer que toute personne ayant la curiosité de bousculer ses habitudes pour découvrir un cinéma inhabituel, tombera amoureuse d'un film, d'un genre, d'une couleur.

 

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